RENCONTRE AVEC : Pablo Sotes, globe rider

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«Avec la Nami Burn-E, j’ai retrouvé les sensations du voyage à vélo»

Pilote de drone professionnel depuis 8 ans, Pablo Sotes capte en image les événements organisés par l’Escooter Racing Club – ERC lors des sessions de roulage sur circuit.
L
a trottinette électrique a d’abord été un outil de travail lors de ses tournages avant de devenir un mode de déplacement. Conquis par sa maniabilité, il se sert aujourd’hui de sa Burn-E pour parcourir de longues distances, hors des sentiers battus. 

Comment est né le projet de voyager en trottinette électrique ?
La première fois que je suis monté sur une trottinette, c’était à Paris. J’en ai loué une, et j’ai tout de suite apprécié l’aspect pratique du véhicule. J’ai ensuite découvert que la trottinette est aussi un parfait outil de travail lors de mes tournages, notamment pour transporter mon matériel de drone sans effort, sur des graviers ou sur des chemins de terre, tout en gagnant du temps. J’ai donc investi dans une Dualtron new, qui était un bon compromis car c’est un modèle puissant mais pas volumineux. Puis j’ai atteint ses limites. Je pèse 120 kg, je transporte du matériel lourd avec des charges de 30 kg , et je l’utilise souvent sur des petits chemins. J’ai rencontré des problèmes avec la suspension car ce modèle n’était pas assez tout terrain pour mes usages.
L’idée du voyage est donc partie de cette pratique journalière que je connaissais à travers ma profession. J’ai également l’habitude de faire de longues distances en deux roues : pendant 15 ans j’ai fait plusieurs voyages en vélo. Avec mon activité professionnelle, je suis souvent en déplacements et je n’ai plus assez de temps pour continuer à faire du sport. Alors j’ai tenté l’expérience du voyage en trottinette électrique.

Pourquoi avoir choisi la Nami Burn-E ?
J’ai connu Nami Electric à travers le club Facebook où un ancien collègue de travail a posté des photos et des commentaires sur la Burn-E. Je me suis alors intéressé au modèle et à la marque.
J’ai ensuite découvert les posts de Michael Sha, expliquant son projet de concevoir la trottinette de ses rêves. Créer une nouvelle marque à travers une entreprise aux accents de startup et avoir le courage d’essayer quelque chose de différent, sont des éléments qui m’ont convaincu. Aussi, le design du cadre a été l’élément déclencheur. Et par ses caractéristiques techniques, la  Burn-E me permettait de faire face à toutes les situations. Je l’ai achetée en septembre 2021 et j’ai de suite apprécié sa stabilité et sa puissance.
Lorsque j’ai eu 10 jours de vacances, j’ai eu l’idée de tester cette trottinette pour savoir si c’était aussi un mode de voyage envisageable. J’ai choisi d’aller en Corse car j’étais dans le sud-est à cette période et je ne connaissais pas l’île de beauté.
Par rapport à la Dualtron New, la Burn-E est davantage sophistiquée car on peut personnaliser chaque élément du mode de pilotage. Et avoir la possibilité de paramétrer le moteur avant et le moteur arrière est un réel atout. 

Quel a été ton périple ?
J’ai d’abord fait 100 km dans l’arrière pays de Nice avant d’embarquer sur le ferry. Une fois arrivé en Corse, j’ai entré différents itinéraires sur Google Maps via lesquels j’ai emprunté des sentiers où même un vélo ne passerait pas. Je me suis obstiné car je n’aime pas faire demi-tour et j’ai dû parfois pousser la trottinette. J’en garde un beau souvenir car il est toujours agréable de sortir des sentiers battus pour faire de la piste.
C’est aussi dans ce contexte de voyage que j’ai pu apprécier les suspensions de la Nami Burn-E qui, même pour quelqu’un de lourd comme moi, constituent le point fort de cette trottinette en plus de sa polyvalence entre la route et le tout terrain. 

Point crucial : la recharge pendant le voyage. Comment ça s’est passé ?
Je rechargeais la batterie dans des cafés. C’était une bonne occasion d’échanger avec les Corses sur mon voyage en trottinette. Trouver des plans de recharge était une mission simple : je profitais de la pause déjeuner, de la pause de 16h et du dîner pour brancher la trottinette. La journée type était la suivante : Je commençais à rouler à 10h, après deux heures de route j’arrivais à un peu moins de 50% de batterie. En 1h30, la batterie était rechargée quasiment à 100%.
En fonction de mon trajet, j’adapte ma vitesse et la charge pour passer les cols. Certaine journée, lorsque je traversais l’intérieur de l’île, je parcourais plus de 3000 mètres de dénivelé. Dans ces cas-là, je faisais des stops réguliers pour des charges courtes afin de rouler sans stress.

 

 

Quel a été ton équipement ?
Pour le voyage, j’ai pris deux sacoches de vélo de 25L que j’ai mises sur le devant du deck où se trouvent les ports de charge avec des tendeurs et un sac-à-dos. À l’avenir je vais utiliser la partie arrière de la trottinette pour faire un support de sacoche, afin d’alléger ce que je portais sur les épaules. Et bien sûr je portais des gants et un casque tout au long de mon voyage.

Quels sont les avantages de la trottinette comme mode de transport pour voyager comparé au vélo ?
La trottinette électrique est un bon compromis pour voyager et profiter de l’environnement qui nous entoure.
Le vélo électrique, c’est plus volumineux. Il faut équilibrer les charges pour pouvoir rouler, contrairement à la trottinette avec laquelle on est toujours prêt à partir. Le bémol, ce sont les petites roues, surtout en descente, qui est contrebalancé par l’avantage d’aller plus vite en montées : les cols ne sont plus un calvaire. Après avoir parcouru une journée de 150 km, on n’est pas fatigué.
Avec la trottinette électrique, on se rapproche de l’expérience du voyage en vélo avec tout le plaisir que cela procure. Je retrouve les sensations que j’avais à l’époque, sans effort.  Ce tour de Corse m’a donné envie de continuer le voyage en trottinette et de le faire en plusieurs étapes. J’aimerai partir du sud de la France et aller jusqu’en Grèce en passant par l’Italie et  les pays baltes. 

Quels sont les axes d’amélioration pour une trottinette 100% dédiée au voyage ?
Après cette expérience, il faudrait gagner 20 à 30% d’autonomie pour espacer les charges. Avec une batterie 50 ah, une charge à midi de 14h permettra de faire 2 x 80 km sans problème. Gagner en autonomie donne la possibilité de faire un bivouac pour profiter pleinement de la nature.
Pour mon prochain trip, je me préparerai davantage en amont, notamment pour les sacs, avec la création d’un porte bagage. J’imagine aussi un support d’enceintes et un support de radio-commande de drone placé au-dessus de l’écran de la Burn-E. Les équipements s’amélioreront au fil des voyages. La Corse était un point d’entrainement,  je vais réfléchir à un meilleur set-up quand je repartirai. 

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